Une première approche...

On pourrait commencer par partager un café, un ristretto, au comptoir, au bar, en bas de l’immeuble où, depuis toujours, le même serveur nous accueille. 

Le nôtre s’appelle Renato. 

On y rencontrerait, comme chaque matin tôt, les mêmes personnes. On aurait là, une première approche de l’Italie que nous aimons. 

Mais on pourrait, tout aussi bien, attendre 9/10 heures, au moment de la pause, pour sortir dans la rue et croquer dans un morceau de pizza, la bianca avant tout, celle de la piazza Campo de’ Fiori, à Rome, une simple pâte à pains, nature mais salée et arrosée d’huile d’olive, ou alors celle dont la pâte est plus épaisse, comme dans les Pouilles ou en Sicile, gorgée de sauce tomates, avec des anchois, des câpres et une gousse d’ail. 

On ne serait pas totalement rassasié. Il nous faudrait attendre « l’una » (13h) pour avaler une assiette de spaghetti, de rigatoni, de penne. La variété des pâtes, les ingrédients qui composent la sauce, dépendraient de la région où l’on se trouverait. C’est une évidence toute …italienne.

Est-ce que l’Italie serait l’Italie sans le café, la pizza et les pâtes ?

Non, bien sûr.