Sedani, courgettes, maquereaux, thym, citron

Pour 4 personnes
320 g de sedani
2 courgettes
2 maquereaux
1/2 citron confit
Thym citron
Huile d’olive
Sel
Poivre
Faire lever les filets des deux maquereaux par votre poissonnier.
Couper les courgettes en rondelles avant de les cuire dans 10 cl d’eau salée pendant 10 minutes. Égoutter, mettre sur du papier absorbant.
Ciseler le demi citron confit.
Mixer les courgettes, le demi citron confit, quelques brindilles de thym citron et une cuillère à soupe d’huile d’olive.
Saisir sous la grille du four les filets de maquereaux, d’un seul côté, pendant 3 à 4 minutes. Tailler les filets de maquereaux en morceaux.
Cuire les sedani dans un grand volume d’eau salée et bouillante. Les égoutter al dente avant de les incorporer à la crème de courgettes.
Mettre sur chaque assiette deux à trois morceaux de maquereaux. Parsemer de petites feuilles de thym citron.
Servir.
C’est un trio qui fonctionne à la perfection, comme si chacun des ingrédients connaissait son rôle par cœur. La courgette se réjouit de l’apport du citron confit qui lui confère une vivacité qui ne lui est pas naturelle. Le citron confit, certain de sa puissance gustative, joue en demi-teinte car il se sait soutenu par le côté herbacé du thym citron. Le maquereau, habitué à être mal aimé, délaissé, peu soucieux qu’on lui préfère le plus souvent la sardine, sait que son goût est meilleur lorsqu’il est de petite taille, la robe et les yeux brillants.
Un vin italien ? La cuvée Derthona 2018 du domaine Vignetti Massa, un 100% timorasso, un cépage autochtone du Piémont, en plein renouveau, sur l’appellation Colli Tortonesi, à Monleale, non loin de Tortona. Un vin avec une amertume subtile, une belle persistance en bouche. Une couleur jaune paille, des senteurs d’agrumes.
« Un mas en Provence. C’est le rêve de beaucoup… Surtout de ceux qui habitent ces pays où l’hiver est plus long que l’été (…). Dans un paysage vibrant de soleil, d’odeur de lavande et d’herbes sèches, au bout d’un sentier bordé de roses trémières trois cyprès souhaitent la bienvenue. Comme les murs ont pris la couleur ocre du sol, la couleur des menuiseries s’est inspirée des tons doux du ciste, du thym, de la lavande, des oliviers dans le vent ou du tendre velours des amandes (…) Encore dans beaucoup de mas, la porte s’ouvre sur une petite entrée carrée, une porte à gauche où logeaient les brebis et les moutons, une porte à droite pour les communs des journaliers avec une grande cuisine et en face l’escalier qui monte aux chambres. On doit toujours pouvoir imaginer qu’il y a encore quelque chose derrière la porte, de l’autre côté du mur, au bout de la terrasse, de l’autre côté de la colline… ainsi le rêve continue ». Lizzie Napoli – Si j’avais un mas en Provence – Equinoxe