Fettuccine, truffe noire & anchois
Pour 4 personnes
Pour 4 personnes
320 g de fettuccine
1 truffe noire (60 g)
2 anchois salés
1 gousse d’ail
Huile d’olive
Passer les anchois sous un filet d’eau froide afin d’enlever le sel. Prélever délicatement les filets avant de les couper en morceaux.
Éplucher les gousses d’ail, les écraser légèrement à l’aide de la paume de la main.
Brosser la truffe pour supprimer toute trace de terre, la couper en fines lamelles.
Cuire les fettuccine dans un grand volume d’eau salée et bouillante.
Pendant la cuisson des fettuccine, faire chauffer 6 cuillères à soupe d’huile d’olive, retirer la poêle du feu avant d’y ajouter l’ail, la moitié des lamelles de truffes et les filets d’anchois. Remettre sur un feu très bas et faire fondre à l’aide d’une cuillère en bois le mélange truffes noires et anchois. Enlever les gousses d’ail écrasées.
Égoutter les fettuccine al dente, les verser dans un plat profond en les recouvrant du mélange truffes-anchois, ajouter un peu d’eau de cuisson des fettuccine si nécessaire.
Râper l’autre moitié des tranches de truffes noires sur chaque assiette.
Servir.
Un plaisir gourmand entre la délicatesse de la truffe et la rusticité de l’anchois. Dans nombre de recettes italiennes, le beurre est utilisé comme liant entre la truffe et l’anchois. Nous avons préféré rester sur l’huile d’olive qui apporte plus de précision, laisse davantage ressortir le goût de la truffe et celui de l’anchois. On a choisi un vin effervescent, la cuvée Valentino Elena brut (assemblage chardonnay et pinot noir), du Podere Rocche dei Manzoni à Monforte d’Alba dans le Piémont.
« C’était une nuit extraordinaire. Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l’herbe. Elles étaient en touffes avec des racines d’or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit. Jordan ne pouvait pas dormir. Il se tournait, il se retournait. Il fait un clair de toute beauté, se disait-il. Il n’avait jamais vu ça ».
Jean Giono – Que ma joie demeure – Gallimard