#360 – Linguine, calamars, artichauts, câpres, pistaches

Linguine, calamars, artichauts, câpres, pistaches

Pour 4 personnes 

320 g de linguine

300 g de calamars

3 artichauts

20 g de câpres

20 g de pistaches

12 petites tomates confites

Huile d’olive

Sel

Poivre

Nettoyer les calamars, les couper en morceaux, conserver les tentacules entières. Cuire l’ensemble 10 minutes à feu vif, sans cesser de remuer. Récupérer le jus des calamars. Réserver.

Laisser les câpres 10 minutes dans de l’eau froide avant de les égoutter.

Priver les artichauts des feuilles les plus dures pour ne garder que les cœurs. Les tailler en fines lamelles. Les plonger dans de l’eau froide assaisonnée du jus de citron pour éviter qu’elles noircissent.

Rassembler dans une poêle profonde ou dans une casserole les calamars et les artichauts. Les mettre sur feu doux pour les garder en température, les calamars sont déjà cuits, les artichauts peuvent rester crus.

Cuire les linguine dans un grand volume d’eau salée et bouillante. Les égoutter al dente, les incorporer à l’ensemble calamars-artichauts. Ajouter les câpres, les pistaches et les tomates confites.

Servir.

On aime les recettes qui donnent l’impression de bousculer les saisons sans pour autant remettre en cause la périodicité des ingrédients utilisés. Déjà, par tradition, les linguine appellent les produits de la mer, les tomates, une fois confites, se jouent à la perfection des caprices du temps. Si on évoque les pistaches et les câpres, on se trouve du côté de la Sicile, à Bronte et à Pantelleria. Et même si les excellents artichauts épineux (carciofi spinosi) sont des protagonistes des hivers italiens, un artichaut fait généralement penser au printemps précoce ou au plein été. En versant un beau filet d’huile d’olive sur les linguine, calamars et artichauts, on se dit que la notion de voyage tient à peu de choses et à … beaucoup d’imagination gourmande.

1 réaction sur “ #360 – Linguine, calamars, artichauts, câpres, pistaches ”

  1. Bruno Stirnemann Réponse

    Ce ne sont que des ingrédients qui font rêver tout amoureux de la gastronomie italienne.
    Et pour pousser le plaisir jusqu’à un accord avec un vin sicilien, j’opte pour un vin de la Tenuta delle Terre Nere (de Marco de Grazia), un vin d’appellation Etna bianco DOC, dont les cépages majoritaires sont le carricante et le catarratto, inzolia, grecanico et minnella en guest-star. Un vin offrant des arômes de poire, d’abricot, de poivre blanc et qui révèle en bouche des notes acidulées de mandarine et de zestes de pamplemousse sur une finale subtilement saline. Propre et croquant, ce qui nous dépayse en cet hiver et qui nous projette en un printemps trop précoce.

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