Bucatini, courgettes, fenouil, pistaches & safran

Pour 4 personnes
320 g de bucatini
2 courgettes
1 fenouil
1 oignon
50 g de pistaches
Safran
Huile d’olive
Sel
Poivre
Ciseler l’oignon.
Couper les courgettes et le fenouil en dés. Conserver les sommités vertes du fenouil.
Faire revenir l’oignon dans un peu d’huile d’olive, ajouter les dés de courgettes. Continuer la cuisson à feu doux pendant 5 minutes. Les courgettes doivent rester croquantes. Les ajouter aux dés de fenouil, arroser d’un filet d’huile d’olive. Saler, poivrer.
Écraser les pistaches et les jeunes feuilles vertes du fenouil dans un mortier. Arroser d’un filet d’huile d’olive. Ajouter les dés de courgettes et de fenouil au pesto pistaches-fenouil. Mélanger.
Cuire les bucatini dans un grand volume d’eau salée et bouillante. Au bout de 5 minutes, prélever et mettre dans une tasse deux cuillères à soupe d’eau de cuisson. Y ajouter les filaments de safran. Réserver.
Égoutter les bucatini al dente. Verser les bucatini sur le pesto pistaches-fenouil. Ajouter l’eau safranée. Mélanger.
Servir.
Je croque, tu croques, il croque. On pourrait déguster l’assiette en chantonnant cette déclinaison car elle est synonyme de légèreté, de nonchalance, d’une gourmandise pleine de vivacité. Bucatini, courgettes, fenouil et pistaches s’entremêlent à l’unisson, ils croquent sous la dent. La courgette qui, en fonction de sa maturité, varie entre le sucré et l’amer, reste vive, tout comme le fenouil cru qui délivre des notes fraîches à l’accent anisé. La pistache est rugueuse. Comme le safran, elle incite au voyage sur les routes ensoleillées d’un bel été.
Le vin italien ? La cuvée Pianvecchio 2022 du domaine Tenuta di Carleone, à Radda in Chianti, en Toscane. Un assemblage de vermentino, de trebbiano, de malvoisie, de gewurztraminer et de riesling. Un vin biologique.
« Comme pour prouver que l’été était bien là, dès le lendemain, les cigales se mirent à chanter. Elles étaient pourtant encore muettes la veille ; à peine le mois de juillet entamé, voilà qu’elles se manifestaient, c’était étrange. Avec la saison des pluies qui s’était achevée tôt cette année, l’été s’installait pour de bon. ». Ito Ogawa – La Papeterie Tsubaki – Editions Picquier