Vermicelli, poivrons, amandes, oseille & raifort
Pour 4 personnes
320 g de vermicelli
2 poivrons rouges
1 poivron jaune
1 oignon
2 gousses d’ail
1 citron bio
10 feuilles d’oseille
1/2 cuillère à café de raifort
30 g d’amandes fraîches
Huile d’olive
Sel
Poivre
Couper chaque poivron en quatre dans le sens de la hauteur. Enlever les pépins et les membranes blanches. Les détailler en cubes.
Cuire la moitié des poivrons pendant 10 minutes dans un peu d’huile d’olive avec l’oignon et l’ail ciselés, les amandes fraîches finement concassées et la demie cuillère à café de raifort. Mixer l’ensemble.
Plonger les feuilles d’oseille dans de l’eau salée et bouillante pendant 2 minutes. Les égoutter avant de les saisir pendant quelques secondes dans une poêle chaude avec un filet d’huile d’olive et le jus de citron. Les ciseler en lanières.
Cuire les vermicelli dans un grand volume d’eau salée et bouillante, les égoutter al dente avant de les incorporer à la crème de poivrons au raifort. Ajouter les feuilles d’oseille et l’autre moitié des cubes de poivrons croquants.
Servir.
On aime bien utiliser le poivron jusqu’aux premiers jours de l’automne, on le voit comme le témoin gourmand parfait entre les journées chaudes de l’été et les premiers frimas de l’automne. Le voir, le déguster, c’est toujours comme mordre dans un rayon de soleil. A ce titre, tout comme la tomate, la courgette et l’aubergine, il s’adapte à toutes sortes de recettes. Soit il est la vedette d’un plat, soit il est le partenaire d’autres ingrédients. Ici, on l’a acoquiné avec l’amertume de l’oseille et l’acidité du raifort.
Un vin français : un côtes-du-Jura 2018 (trousseau, poulsard et pinot noir ) du Domaine Bourdy à Arlay. Un vin gourmand avec du fruit, des tanins soyeux et beaucoup de fraîcheur et de rondeur en bouche. Le vin est élevé en vieux fûts de chêne pendant 2 ans. Le domaine qui s’étend aujourd’hui sur 10 hectares, est exploité depuis 1579 par la famille Bourdy. Vins en biodynamie.
« La pâte des gnocchi est maintenant roulée. Elle la coupe en petits dés qu’elle frotte très vite à l’intérieur d’une fourchette afin d’y laisser l’empreinte des dents : « Ça ne sert à rien mais c’est plus beau (…). Dans la casserole, les tomates hachées ont rejoint viande et oignons pour une sauce qui embaume. Additionnée d’un peu d’huile, afin que les gnocchi ne collent pas l’un contre l’autre, l’eau bout dans le fait-tout ». Louis Nucéra – Avenue des Diables-Bleus – Grasset