#285 – Tagliatelle, cèpes & pigeons

Tagliatelle, cèpes & pigeons

Pour 4 personnes 

320 g de tagliatelle

500 g de cèpes frais

2 pigeons

1 carotte

1 oignon

1 branche de céleri

2 gousses d’ail

4 à 5 branches de romarin

1 verre de vin blanc

Huile d’olive

Sel

Poivre

Ciseler séparément la carotte, l’oignon et la branche de céleri. Faire revenir les légumes à feu doux pendant 10 minutes dans un fond d’huile d’olive. Poivrer.

Mettre les pigeons dans un plat allant au four avec la carotte, l’oignon et le céleri rissolés, les gousses d’ail entières et non épluchées, les branches de romarin. Ajouter 2 à 3 cuillères d’huile d’olive. Cuire à 180° pendant 30 minutes. Pendant la cuisson, arroser les pigeons avec le vin blanc. Enlever les feuilles de romarin et les gousses d’ail. Réserver le jus de cuisson des pigeons et les légumes. Maintenir au chaud.

Enlever si nécessaire les traces de terre sur les cèpes à l’aide d’une brosse. Couper les cèpes en morceaux, les cuire dans un peu d’huile d’olive pendant une dizaine de minutes. Saler, poivrer. Les cèpes doivent rester croquants.

Couper les pigeons en deux. Prélever les suprêmes et les cuisses. Couper chaque suprême en trois morceaux. Placer l’ensemble dans le jus de cuisson des pigeons.

Cuire les tagliatelle dans un grand volume d’eau salée et bouillante. Les égoutter al dente avant de les incorporer aux pigeons et à leur sauce aux légumes. Mélanger. Ajouter les cèpes.

Servir.

Lorsqu’on voit les enfants grandir, les souvenirs affluent, surtout en période de fêtes. On se souvient de la maison dans le haut du village, de 30 m2 sur trois niveaux avec, à chaque étage, une même et unique pièce, Au dernier, elle faisait office de poulailler. Les oiseaux y pénétraient par la fenêtre laissée volontairement entrecroisée. Ils venaient au cœur de l’hiver se nourrir des graines destinées aux poules. Une longue corde allait de la fenêtre à la serrure de la porte d’entrée de la pièce. Derrière celle-ci, des gamins surveillaient le va-et-vient des oiseaux. Dès qu’ils étaient à l’intérieur, il suffisait de tirer brusquement sur la corde et la fenêtre se refermait. Ils étaient piégés. La tante Carmen réprouvait, l’oncle Laurent souriait, il était l’instigateur de ce terrible stratagème. Les enfants n’y voyaient rien de mal.