Bigoli, encornets, pesto artichauts-tahiné, zaatar

Pour 4 personnes
320 g de bigoli
400 g d’encornets
3 artichauts violets
2 cuillères à soupe de tahiné
1 cuillère à soupe de zaatar
Piment en poudre
Huile d’olive
Sel
Poivre
Nettoyer les encornets, les couper en morceaux, les cuire 10 minutes à feu vif, sans cesser de remuer. Récupérer le jus des encornets. Ajouter une pincée de piment en poudre. Réserver.
Priver les artichauts des feuilles les plus dures. Couper les cœurs d’artichauts en deux, puis en tranches fines. Les plonger dans de l’eau froide assaisonnée de jus de citron pour éviter qu’ils noircissent. Les égoutter, les cuire dix minutes dans un peu d’eau tiède avant de les mixer. Ajouter les deux cuillères à soupe de tahiné et un filet d’huile d’olive. Incorporer les encornets. Saler, poivrer.
Cuire les bigoli dans un grand volume d’eau salée et bouillante. Les égoutter al dente, les incorporer au pesto artichauts-tahiné. Mélanger.
Saupoudrer chaque assiette avec le zaatar.
Servir.
C’est une assiette de jours tranquilles, qui incite au farniente. Elle est ensoleillée mais sans exagération, par petites touches. Elle sait que le printemps arrive, que l’été est encore trop loin, elle se limite à prendre date. « Je suis là », chuchote-elle, certaine de sa gourmandise mais sans vouloir s’imposer. Juste pour le plaisir de faire plaisir.
L’idéal est d’avoir du zaatar frais mais, à défaut, comme l’origan ou le thym, le zaatar conserve une puissance olfactive et gustative indéniable lorsqu’il est sec. Il faut d’ailleurs être vigilant, précis : une pincée de trop et le goût du zaatar domine, masque les autres saveurs. On prend le même risque avec la crème de sésame qui, utilisée sans retenue, peut avoir un goût amer.
L’artichaut et l’encornet sont des complices de toujours, que l’on voit dans de nombreuses recettes italiennes. Réduit en pesto, l’artichaut apporte une belle onctuosité.