Trottole, truffes, avocat, café & noisettes

Pour 4 personnes
320 g de trottole
1 truffe noire (50/60 g)
1 avocat
1 tasse de café
15 g de noisettes
15 g de pistaches
1/2 citron bio
Pain dur
Huile d’olive
Sel
Poivre
Nettoyer la truffe noire avec une brosse. La couper en fines lamelles (on doit se servir d’une râpe à truffes). Réserver.
Faire des brisures de truffes avec 6 lamelles.
Éplucher et couper l’avocat en morceaux. Les arroser d’un jus de citron. Saler, poivrer.
Piler à l’aide d’un mortier les noisettes et les pistaches.
Mixer deux morceaux de pain dur avec les noisettes et les pistaches. Porter la chapelure sur un feu doux avec un filet d’huile d’olive. Faire revenir à feu doux pendant 4 à 5 minutes en remuant à l’aide d’une cuillère en bois. Enlever du feu. Ajouter le jus d’un demi citron. Mélanger, incorporer les brisures de truffes. Réserver.
Cuire les trottole dans un grand volume d’eau salée et bouillante. Les égoutter. Les arroser immédiatement d’une demie tasse de café chaud. Mélanger. Incorporer les morceaux d’avocat et les lamelles de truffes. Mélanger.
Parsemer chaque assiette de la chapelure aux noisettes et aux pistaches.
Servir.
On a eu l’intuition que truffe noire, avocat, café, noisettes et pistaches formeraient une assiette gourmande. Le café apporte une amertume bienveillante, des notes suaves qui contrastent avec le gras et la belle rondeur de l’avocat. Pendant la préparation de la sauce, il y avait une voix amicale qui, en coulisses, soulignait que la notion de café-noisettes avait des airs d’Italie. Dans un léger sourire, on a failli oublier que la pièce maîtresse de l’assiette était la truffe.
Quelques bulles (5) – On opte pour le champagne La Grande Vie du domaine La Rogerie. Justine et François Petit-Boxler ont repris en 2015 les vignes du grand-père de François situées à Avize, Cramant et Oger. La Grande vie est un assemblage de chardonnay de plusieurs vendanges. On perçoit des arômes de pommes, de pêches, de cédrat, d’amandes, de noisettes, d’épices et d’herbes aromatiques.
« On dit dans mon pays natal, que pendant un bon repas, on n’a pas soif, mais bien « faim de boire ». Colette – Prisons et paradis – Fayard
