Tortelloni, crème de tomates & poivrons, ricotta de chèvre
Pour 4 personnes
Pour les tortelloni
200 g de farine blanche 00 – 150 g de farine de blé dur – 3 oeufs – huile d’olive – sel
Pour la farce
600 g de ricotta de chèvre – 6 tomates cerises – 1 citron – huile d’olive – sel – poivre
Pour la crème
4 tomates cerises – 2 poivrons – 1 oignon – 1 gousse d’ail – romarin – huile d’olive – sel – poivre – vinaigre balsamique
Les tortelloni
Mélanger les deux farines, ajouter les œufs, une cuillère à soupe d’huile d’olive et une pincée de sel.
Former une boule qui doit être homogène et souple, laisser reposer 30 minutes.
La farce
Cuire les tomates cerises coupées en quatre dans un fond d’huile d’olive pendant 10 minutes. Les mélanger à la ricotta avec leur jus de cuisson, le jus d’un citron. Saler, poivrer.
La crème
Faire revenir l’oignon et la gousse d’ail, tous deux finement ciselés, dans un peu d’huile d’olive. Ajouter les tomates cerises coupées en deux et quelques brins de romarin frais, poursuivre la cuisson pendant 15 minutes à feu doux. Enlever le romarin. Saler, poivrer.
Éplucher succinctement les poivrons, ôter les graines et les filaments blancs. Couper les poivrons en dés et les cuire dans un fond d’eau salée et bouillante sur feu doux pendant 5 minutes. Les égoutter.
Mixer les tomates et les poivrons.
La réalisation
Abaisser la pâte en larges bandes de 1 cm d’épaisseur. Tailler des carrés de 5 à 6 cm de côté à l’aide d’une roulette crantée à pâte. Déposer au centre de chaque carré une cuillère de farce ricotta-tomates, plier la pâte en deux sous la forme d’un triangle, puis la tourner sur elle-même autour de votre index pour réaliser des tortelloni.
La finition
Cuire les tortelloni dans un grand volume d’eau salée et bouillante. Les égoutter dès qu’ils remontent à la surface avant de les incorporer à la crème de tomates et poivrons. Verser une à deux cuillères de vinaigre balsamique sur la crème.
Servir.
L’été sous les oliviers 18
« Ce sont les conteurs qui attirent le plus de monde. Autour d’eux, se forment les cercles d’auditeurs les plus nombreux et les plus fidèles. Leurs récits durent longtemps. Les auditeurs s’accroupissent en un premier cercle sur le sol et ne se relèvent pas de sitôt. D’autres, debout, forment un deuxième cercle. Ils bougent à peine, fascinés, suspendus aux mots et aux gestes du conteur. Ces derniers vont souvent par paire, chacun récitant à son tour. Leurs paroles viennent de plus loin et restent plus longtemps suspendues dans l’air que celles des hommes ordinaires. Je ne comprenais rien, et cependant je restais debout, à portée de leur voix, toujours également ensorcelé ». Elias Canetti – Les voix de Marrakech – journal d’un voyage – Albin Michel