Rigatoni, lentilles, mortadelle & pistaches

Pour 4 personnes
320 gr de rigatoni
100 gr de lentilles
60 gr de mortadelle
1 oignon
4 cuillères à soupe de pistaches
20 gr de parmesan
Huile d’olive
Sel
Poivre
Ciseler finement l’oignon, couper la mortadelle en lanières, concasser légèrement les pistaches.
Faire revenir l’oignon ciselé dans un peu d’huile d’olive, ajouter les lentilles, couvrir d’eau à hauteur et cuire pendant 15 à 20 minutes. Les lentilles doivent rester croquantes.
Faire revenir la moitié de l’oignon dans une poêle profonde avec un peu d’huile d’olive, ajouter la mortadelle et laisser cuire 2 à 3 minutes à feu doux, puis les pistaches. Incorporer les lentilles. Réserver.
Cuire les rigatoni dans un grand volume d’eau bouillante et salée. Les égoutter al dente et les verser dans la poêle contenant les lentilles, la mortadelle et les pistaches. Ajouter un peu d’eau de cuisson des rigatoni et le parmesan râpé pour obtenir un ensemble crémeux. Saler, poivrer. Mélanger. Laisser la poêle une à deux minutes sur un feu doux.
Servir.
Les italiens apprécient les lentilles qu’ils associent régulièrement à des recettes de pâtes. Nous nous sommes inspirés d’un plat, celui des lenticchie e cotechino (lentilles et cochon), originaire de l’Emilie-Romagne, mais qui est le plat emblématique du dîner 31 décembre dans toute l’Italie. Il est servi en début de repas ou à minuit. Il marque le passage d’une année à l’autre, avec les prémices que celle qui commence apportera bonheur et prospérité. On le sert dans toutes les maisons comme dans tous les restaurants. Le cotechino est fait à partir de viande de porc, cuisinée avec des clous de girofle, de la noix de muscade et de la cannelle. La tradition veut que le porc soit tué le 13 décembre, jour de la Sainte Lucie, pendant lequel on préparait dans les campagnes, les jambons, les saucissons qui allaient pourvoir aux besoins des familles toute l’année. Pour accompagner le plat, nous sommes restés en Emilie-Romagne avec un vin effervescent, la cuvée Levante 90 (100% malvoisie) du Podere Cipolla de Denny Bini à Coviolo.
« Il avait neigé puis gelé pendant la nuit. Tout le pays était cristallin comme du beau verre. On entendait marcher la chaleur légère du soleil. Les branches craquaient, les herbes se penchaient, se déshabillaient de glace et se relevaient vertes ».
Jean Giono – Que ma joie demeure – Gallimard